lundi 4 janvier 2016

Le visage de Satan

Tout d'abord je vous souhaite une excellente année 2016, en espérant que cette année soit riche en lecture et en écriture. Je m'excuse pour ce long moment d'absence mais j'ai participé à la correction d'un roman  dont je parlerai en temps voulu et qui m'a pris un peu de temps. En plus des fêtes bien entendu ...

Mon année 2015 s'est terminée en bonne compagnie avec Le Visage de Satan de Florent Marotta dont voici ma chronique. Le roman est paru le 7 Décembre 2015 aux éditions Taurnada.

Présentation de l'éditeur :
Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination.« Faites que je meure », implora-t-il en silence.

Le Visage de Satan met en scène pour la deuxième fois le personnage de Gino Paradio, un détective déjà apparu dans un précédent roman de l'auteur. Car l'auteur n'en est pas à son premier coup d'essai et cela se ressent pas sa maîtrise de l'histoire et le style employé.

Florent Marotta sait tenir son lecteur en haleine. Son texte est rythmé et ne manque pas d'intriguer l'amateur de roman noir que je suis. Sa toile de fond touche au satanisme. Il parle aussi bien de la magie noire que du mouvement Laveyen ; le satanisme moderne. Les satanistes de Florent Marotta sont bien dans l'opposition du culte religieux mais d'une façon bien trop extrême.

Gino Paradio subit une lente et longue descente en enfer depuis qu'il a accepté d'enquêter sur la mort du mari de Sibylle. Aidé par la belle Morgane, il commence à mettre un pied dans un univers qui lui est totalement inconnu ; l'ésotérisme, et il n'est pas au bout de ses surprises. Le lecteur non plus d'ailleurs !

Le Visage de Satan est un très bon polar où les personnages ont un visage humain et sont donc parfois fragiles, parfois violents. Le récit ne manque pas de piquant et on sent qu'un grand travail de documentation a été fait en amont. Une belle surprise !

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