mardi 15 avril 2008

Bienvenue en enfer

Bienvenue en enfer est un roman noir de Clarence L. Cooper. Cet auteur américain est né en 1934 et a été retrouvé mort en 1978, seul et sans le sou, dans une chambre minable d'un hôtel. Ami d'enfance de Malcom X, Clarence Levi Cooper Jr a connu une vie très mouvementée : un mariage, une dépendance incurable à l'héroïne, un séjour de deux ans au pénitencier d'Iona, un emploi de journaliste au quotidien noir The Chicago Messenger, et la publication de deux romans. (source Editions Points)

Présentation de l'éditeur :
"La Ferme" est une réplique moderne de l'enfer. Cette prison fédérale réservée aux junkies est peuplée de détenus cinglés, de gardiens vicieux, de psychiatres plus malades que leurs patients. John, tombé pour trafic de drogue, maîtrise parfaitement les rouages de cette institution. Jusqu'au jour où il est attiré par Sonya, ancienne prostituée enfermée dans le quartier des femmes...

Le personnage principal arrive dans une prison un peu particulière; une sorte de clinique dont le but est de soigner les accrocs aux drogues. On s'attend tout au long du roman à une critique dure et sévère du milieu pénitencier mais rien ne vient. Quelques propos racistes se font entendre de la part de certains matons mais le pénitencier n'a rien d'affreux et propose même quelques privilèges.

En effet, notre narrateur obtient une place de choix en tant que secrétaire de Joe Antman, le surveillant chef, avec qui il va tisser tout doucement une relation amicale. Ce poste est d'autant plus intéressant qu'il lui permet de circuler un peu partout dans l'établissement ... et de rencontrer les femmes qui logent dans un autre quartier du bâtiment. Il va d'ailleurs s'amouracher de Sonja, une ex prostituée et ex droguée. Ils font connaissance grâce au trafic de lettres anonymes qui est leur seul moyen de communiquer.

Bien que le personnage soit assez comique dans les réponses qu'il donne, le roman n'apporte rien. Aucune véritable critique du milieu carcéral, une histoire d'amour peu touchante et presque pas d'action ... L'écrivain semble avoir écrit ce roman sous l'emprise de la drogue et souhaite sans doute trouver un moyen d'échapper à sa dépendance.

Note : 12/20

2 commentaires:

Jean-Bernard Gervais a dit…

NIMPORTENAWAK ! C'est certainement l'un des meilleurs romans du XXE siècle mais tu n'y a rien compris ! Il a plus a voir avec Kafka et Camus qu'avec Ellroy, je te l'accorde ! Il décrit avec un humour noir qui donne le vertige l'absurdité de la conditions humaine, métaphorisée par l'incarcération ! relis le c'est urgent !

MiKa ... a dit…

Pourquoi "nimportenawak" ? On n'a pas le droit d'avoir un avis différent du tien ... eh beh !
Et pour ta gouverne je suis un dingue de Kafka et je n'ai jamais lu Ellroy.
Le roman m'a profondément ennuyé, je ne le relirai pas. Libre à toi de penser que je n'ai rien compris, libre à moi de ne pas avoir apprécié.
L'un des meilleurs romans du XXe siècle, tu dis ? Eh bien lis Kafka et tu verras ce qu'est un chef d'œuvre du XXe siècle.
Sur ce ... bonne lecture.