jeudi 28 mars 2013

La Voix des Maisons

La Voix des Maisons est un roman de Jean Songe aux éditions Kyklos.

Présentation de l'éditeur :
Génésistrine, village dans un coin indéterminé du sud de la France, abrite un Centre Psychiatrique Expérimental. Les patients et les autres résidents vivent ensemble, sans que la distinction entre eux soit toujours évidente.
La vie du Centre est soudainement perturbée par une inscription mystérieuse sur le mur d'une Maison, semant la zizanie dans tous les esprits.
Le docteur Blochpal sait que le fauteur de troubles doit être démasqué au plus vite afin d'empêcher la situation de dégénérer.
La multiplication des graffitis puis la découverte d'animaux dépecés vifs vont menacer la vie de toute la communauté.
D'autant plus que l'armée est prête à tout pour récupérer Sophia Killus, une tueuse d'élite qui s'est échappée d'une base secrète et qui rôde autour du Village.
Joseph Hiden, lui, se sent particulièrement visé. Saurait-on à quels « jeux » il se livre, avec sa complice aveugle, sur les femmes du Village ?
Les réponses à toutes les questions se trouvent peut-être dans le Monde Imaginâme...

Totalement inclassable, La Voix des Maisons fait partie de ces textes hors du commun qui risquent de rester longtemps dans les mémoires de ses lecteurs. Avec son style plutôt brusque, le roman ne manque pas d'humour, en plus de son originalité très marquée. Détonnant et étonnant, c'est comme cela que je vois le roman. On ne s'attend à rien, tout est surprise et rien n'est fait dans la demi mesure.
L'auteur a t-il abusé de psychotropes ? A t-il subi l'une des nombreuses expériences extraterrestres tenues secrètes par la CIA ? La Voix des Maisons semble plutôt être un micmac contrôlé de tout ce dont l'auteur a rencontré tout au long de sa vie.

Les larmes, je les ravalais.

Joseph Hiden arrive un peu par hasard dans un village qui dévoile peu à peu son vrai visage. Parmi des habitants complètement barrés, on ne sait reconnaître les sensés des extravagants.
Au fur et à mesure, le cerveau quelque peu déraillé de Joseph baigne dans un bouillon de cultures souvent citées comme impropres. Du cinéma à la musique, on goûte à toutes les sauces, les plus piquantes surtout. On se balade dans une sorte de village aussi rassurant que Silent Hill tout en rencontrant des personnages aussi 'banals' que dans Lost Highway ... c'est dire le délire dans lequel on se trouve.
Le final aux relents d'un grand réalisateur cité dans la Voix des Maisons, et dont je tairais le nom pour ne rien révéler, a de quoi surprendre. J'adorerais voir ce que pourrait donner une adaptation cinématographique.

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